Description
Chez Eugène Rambert, à la fois savant, poète, patriote, il y a quelque chose de vibrant, de généreux, un enthousiasme ardent et communicatif, une admiration passionnée pour la nature alpestre qu’il ne cessa, durant toute sa vie d’étudier, d’interroger avec un amour attentif. Les mille jeux de la lumière sur le front chauve du Muveran ou sur les flancs du Bürgenstock, les ébats des chamois sur les névés des Outans, les nuances adorables de la petite soldanelle, les ressources infinies que la vie, sous toutes ses formes, déploie pour durer et se perpétuer dans des conditions adverses, bref, tout ce qui appartient au monde alpestre le remplissait d’une émotion presque religieuse. Il a communiqué à nos générations le feu sacré qui l’anima. (Avant-propos)