Description
Sôseki, que l’on compare volontiers en Occident à Proust ou à Virginia Woolf, écrivit pour le même journal le feuilleton de ses Petits contes de printemps en ce printemps 1909. Le titre même qu’il donne à ces très courts textes, fragments de journal intime entre un 1er janvier et un 12 mars, donne au lecteur une idée de l’ensemble du recueil, même si la tonalité de chacun est différente, tantôt intime et familière, tantôt d’une drôlerie délicate, étrange ou encore empreinte de nostalgie : Jour de l’an, Le brasero, L’odeur du passé, La tombe du chat, Brouillard… Il donne à voir le temps qui passe, la douceur d’un soir de neige ou la beauté des flammes, une façon de lire l’ impermanence des choses.