Description
Un des caractères qui nous frappent le plus dans l’exercice du tir à l’arc, et en fait de tous les arts tels qu’on les étudie au Japon – probablement aussi dans d’autres pays d’Extrême-Orient – c’est qu’on n’en attend pas des résultats simplement utilitaires ou des jouissances uniquement esthétiques, mais qu’on y voit un moyen de former le mental, et même de le mettre en contact avec la réalité ultime. [. . . ] Il faut d’abord que le mental se mette au diapason de l’Inconscient.
Si l’on veut vraiment maîtriser un art, les connaissances techniques ne suffisent pas. Il faut passer au-delà de la technique, de telle sorte que cet art devienne « un art sans artifice », qui ait ses racines dans l’inconscient.