Description
suivi de
Cambillon
– conte vaudois-
1886
Il serait à souhaiter que la jeunesse vaudoise, tout en apprenant le meilleur français, compris bien qu’elle ne doit pas cesser d’aimer, et à plus forte raison qu’elle ne doit point mépriser ni oublier son idiome maternel, si riche, si doux et si expressif. Ce serait à tort qu’on aurait pour le patois ou la langue populaire une sorte de mépris : les langues de son point tout entière dans leurs formes classiques pas plus que l’arbre n’est tout entier dans la fleur.
EMILE JAVELLE, prof. Journal de Vevey du 16 mars 1875